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À l’issue de cette opération, Carrefour conservera 20% du nouvel ensemble et deux sièges sur sept au conseil de surveillance de Carrefour Chine.
L’accord conclu avec Suning.com prévoit la possibilité, au cours des quatre prochaines années, de céder au groupe chinois cette participation résiduelle de 20% détenue par Carrefour.
Présent en Chine depuis 1995, Carrefour Chine compte 210 hypermarchés et 24 magasins de proximité. Cette entité a généré en 2018 un chiffre d’affaires de 3,6 milliards d’euros, en repli de presque 10% sur un an.
Suning.com est quant à lui un géant de la distribution en Chine avec plus de 8.881 magasins dans plus de 700 villes et la troisième plateforme de e-commerce du pays, selon les données présentes dans le communiqué de Carrefour.
Sources © AFP ci-dessus, et Le Monde ci-dessous
En tentant l’aventure chinoise dès 1995, Carrefour faisait figure de précurseur, dans un pays où la distribution était assurée par des petites échoppes ou des groupes d’Etat aux prix fixés par le pouvoir. L’entreprise bouleversait le marché avec un modèle inédit dans le pays et des prix bien plus bas que la concurrence. « Ça a été un événement incroyable. Jusque-là, les prix étaient fixés par l’Etat dans chaque ville. Les gens se battaient. Il a fallu fermer les portes », racontait Jean-Luc Chéreau, ex-PDG de Carrefour Chine, cité par Le Monde dans un long article titré « Carrefour, l’épopée chinoise », en 2008, l’âge d’or pour Carrefour. Après son premier magasin pékinois, le groupe se développe rapidement dans une Chine en pleine mutation. Vingt ans plus tard, l’enseigne compte 210 hypermarchés et 24 magasins de proximité.
Mais, dans les années 2010, la concurrence des opérateurs locaux s’est renforcée, avec l’explosion du commerce en ligne portée par le géant Alibaba et ses plates-formes Taobao et Tmall. Le français, comme la plupart des acteurs étrangers, tarde à s’adapter alors que pour la première fois, la Chine innove en matière de distribution. « Carrefour a été trop lent à s’adapter au commerce en ligne, et à la compétition nouvelle des acteurs de la tech comme Alibaba entrés sur le marché de la distribution traditionnelle. L’application mobile de Carrefour était lente, la livraison peu fiable et le service très mauvais, il fallait parfois attendre plusieurs jours pour être livré », pointe Shaun Rein, fondateur du bureau de conseil China Market Research Group, à Shanghaï.
L’expansion des acteurs de l’e-commerce dans le commerce physique a constitué un nouveau défi pour les distributeurs traditionnels. L’exemple le plus frappant est celui de la stratégie « en ligne et hors ligne » d’Alibaba, avec Hema Fresh, un petit supermarché haut de gamme et ultra-connecté testé en 2016, et qui rencontre un franc succès depuis. L’enseigne offre notamment la livraison en une demi-heure dans une zone de 3 kilomètres. Carrefour a tenté de s’adapter, notamment grâce à un partenariat avec Tencent, le géant des médias et des réseaux sociaux, en janvier 2018. Mais les innovations, comme le paiement par reconnaissance faciale, ne suffisent pas à redresser la barre. Alors que le protocole d’accord signé avec Tencent et Yonghui, une enseigne de petits supermarchés spécialisés dans le frais, prévoyait un investissement, les discussions traînent en longueur. Finalement, c’est Suning qui emporte le gâteau, avec une offre plus intéressante, d’après une source chez Carrefour.
Basé à Nankin, au nord de Shanghaï, il est le numéro trois des plates-formes de ventes professionnelles (B2C, d’entreprise à client) et possède 8 881 magasins dans 700 villes du pays. Au départ sorte de « Darty chinois », l’enseigne s’est diversifiée jusqu’à offrir une offre complète incluant des produits frais sur son site d’e-commerce. L’action Suning a gagné 6,5 % lundi matin à la Bourse de Shenzhen, grâce à un prix d’achat plus bas qu’attendu, d’après le média Bloomberg.
L’acquisition est aussi une victoire indirecte d’Alibaba sur son grand rival, Tencent, car le géant de l’e-commerce possède 20 % des parts de Suning depuis 2015. Mais aussi 36,16 % des parts de Sun Art Retail, le groupe qui opère les marques Auchan et RT-Mart en Chine, dont Auchan détenait encore 36,18 % en 2017.
Les 165 vignobles français achetés par les Chinois sont décrits : 153 Châteaux de Bordeaux, 10 vignobles en France, 2 Maisons de cognac.
Pourquoi ces vignobles sont-ils en vente ? Pourquoi les Chinois les achètent-ils ?
255 pages et 350 photos de Laurence Lemaire, préfacées par Alain Juppé et Alain Rousset.
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Alors que Carrefour va supprimer 1 200 emplois, la grande distribution se transforme en Chine, où tout va très vite.
Si les suppressions d’emplois chez Carrefour sont la conséquence des changements de mode de consommation, la Chine est devenue le laboratoire du commerce « phygital », fusion des magasins physiques traditionnels, comme les hypermarchés, et du e-commerce. On appelle ça aussi le « new retail » (nouvelle distribution). Au centre de cette manière ultra moderne de faire ses courses se trouve le smartphone. Les français Carrefour et Auchan testent leurs idées les plus avancées en Chine avant de les importer chez nous.
Parmi les nouvelles manières de faire les courses, il y a le « scan and go ». Le consommateur ne passe plus en caisse, même automatique. En fait, avec son mobile, il scanne les produits qui se placent dans son panier électronique. Il paie depuis n’importe quel endroit du magasin avec le téléphone. Carrefour et Auchan travaillent sur ce projet.
Autre innovation, la reconnaissance faciale dans un magasin développé par Carrefour avec Tencent, leader chinois des services internet et mobiles. Le client enregistre son visage sur une application de téléphone. Il fait ses courses, et une fois en caisse, il regarde juste une caméra, qui le reconnait. Le tour est joué. Plus besoin de sortir ses billets ou sa carte bancaire. Une technique qui étonnera peu dans un pays où des centaines millions de visages sont mémorisés dans des bases de données.
Il s’agit d’une mini superette de moins de 20 m2. Dans cette sorte de boite posée sur un parking se trouvent un nombre de produits alimentaires limités. Le client pénètre dans la boite après un scan à la porte avec son mobile. Une fois à l’intérieur, il fait ses courses en solitaire sous la surveillance de caméras. Cela s’appelle « Auchan minute » et ça va arriver en France.
Les hypermarchés Hema ont été lancés par le site de commerce en ligne chinois Alibaba. Ils vendent des produits frais. Si le client est pris d’une petite faim, il peut demandez à ce qu’on lui prépare immédiatement ce poisson qu’il vient de choisir en rayon. Il le mange sur place dans une zone de restauration conviviale. Sinon, le client demande la livraison garantie en moins de 30 minutes dans un rayon de 5 km.