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A partir des années 1960, les réalisateurs français découvrent Hong Kong. Ce fut le cas de Jacques Poitrenaud pour L’inconnue de Hong Kong (1963) ou Georges Lautner pour Le monocle rit jaune (1964). « On prend le bateau ici comme on prend le métro à Paris » explique un passager à Dalida quand elle découvre la ville par le hublot de l’avion au début de L’inconnue de Hong Kong. La ville sert d’arrière-plan exotique, destiné à dynamiser des intrigues peu palpitantes.
L’adaptation officieuse des Aventures de Tintin, soit Les Tribulations d’un Chinois en Chine (1965) de Philippe de Broca avec Jean-Paul Belmondo, a du succès ; son côté BD assumé et sa photographie lumineuse aident à faire passer les approximations culturelles et géographiques, et le rythme soutenu du film s’accorde parfaitement à celui de la ville.
Le succès phénoménal de Bruce Lee au début des années 1970 met Hong Kong sur la carte du cinéma mondial, et nombre de productions étrangères font le voyage afin de surfer sur la mode. C’est le cas de Bons Baisers de Hong Kong (1975) réalisé par le cascadeur Yvan Chiffre avec la bande des Charlots en tête d’affiche ; parodie lourdingue de James Bond, le film a un tournage difficile à cause de la pression exercée par une triade (mafia hongkongaise) ; il n’est pas vraiment mémorable pour ses qualités artistiques ou pour sa description de la ville.
Sous l’influence de Bruce Lee, Claude Zidi situe la dernière partie de Banzai (1983) à Hong Kong ; Coluche et Valérie Mairesse sont utilisés par des trafiquants de drogue et doivent sauver leur peau à Aberdeen (quartier de Hong Kong), avec des affrontements de Kung Fu entre bandes rivales.
En 1995, Jean-Marie Poiré situe une partie des Anges gardiens dans la ville ; le résultat est pour le moins mitigé.
Emmanuel Carrère situe une partie de La moustache (2005) à Hong Kong, avec Vincent Lindon. Mais ce sont surtout des réalisateurs amateurs de films de Hong Kong qui ont profité de leur passage derrière la caméra pour venir tourner dans la ville qui a stimulé leur amour pour le cinéma. C’est le cas de l’ancien critique des Cahiers du cinéma Olivier Assayas avec Boarding gate (2007). C’est également le cas de Jérome Salle pour son ambitieux Largo Winch (2008) ; le duo de scénaristes, Julien Carbon/Laurent, tourne Les nuits rouges du Bourreau de Jade (2010) avec la blonde Frédérique Bel perdue dans un Hong Kong fétichiste.
Puis, les cinéastes français préfèrent tourner en Chine, la voisine, plus exotique et surtout plus intéressante financièrement grâce aux co-productions.
C’est dans les années 1970 l’industrie du cinéma commence à traiter des triades et de leur influence dans la société hongkongaise. Parallèlement, le boum des films de Kung Fu, sous l’impulsion de Jimmy Wang Yu et Bruce Lee, incite les producteurs à chercher des durs-à-cuire dans les clubs d’arts martiaux, un terrain de recrutement traditionnel pour les triades. C’est ainsi que Michael Chan, le caïd du quartier de Tsim Sha Tsui, devient un habitué des films d’action. La star des films romantiques Alan Tang nouera, quant à lui, des liens avec les organisations noires et réorientera par la suite sa carrière dans cette direction.
Durant les années 1980, l’industrie du cinéma connait un âge d’or, et attise la convoitise des gangsters : ils trouvent, dans cette industrie, une façon commode et glamour de blanchir l’argent généré par leurs activités criminelles. Et tant qu’à faire, autant produire des films sur les gangsters. Pour se garantir de bonnes recettes, ils obtiennent la participation de stars aux leur générique. Pour cela, les gangsters utilisent la menace et l’intimidation et le résultat fut payant : Andy Lau, Carina Lau, Jackie Chan… se sont tous résolut à collaborer avec la pègre.
Des films, destinés à »héroïser » certains gangsters célèbres de Hong Kong, sont alors produits, comme Le Parrain de Hong Kong consacré à Ho le Boiteux, un des patrons du trafic de drogue dans les années 1960, ou comme la série des Lee Rock sur le policier corrompu Lui Lok. La réalité ne tarde pas à dépasser la fiction et les méthodes utilisées par les gangsters montent en intensité : l’agent de Jet Li, un ancien du milieu, est assassiné d’une balle en pleine tête par une bande revancharde ; les stars Anita Mui et Tony Leung Kar Fai doivent s’exiler temporairement afin de ne pas être pris dans les règlements de compte entre gangsters. Des bobines de films sont volées juste avant leur sortie officielle. Des bombes sont placées dans les studios qui refusent de collaborer avec les triades.
Puis, c’est le déclin commercial de l’industrie du cinéma au milieu des années 1990. Avec des recettes en berne et des investissements toujours plus coûteux, le blanchiment de l’argent sale perd de son attractivité et les gangsters se désintéressent graduellement de l’industrie cinématographique hongkongaise. Si les films consacrés aux triades demeurent longtemps populaires, ils finissent par décliner commercialement. Aujourd’hui, avec une industrie divisée entre grosses co-productions à destination du marché chinois et petites productions locales, l’influence des triades s’est déplacée plus au Nord. Elles doivent composer avec un redoutable compétiteur : le parti communiste chinois.
Source : Arnaud Lanuque
Jackie Chan
Né à Hong Kong, Jackie Chan apprend les arts martiaux à Pékin, et débute sa carrière en tant que cascadeur dans La fureur de vaincre. Il connaît son premier grand succès en 1978 dans Le chinois se déchaîne. Il jongle depuis entre Hollywood et Hong Kong. On le retrouve ainsi en 2010 dans Karaté kid, remake du classique de 1984, produit par Will Smith.
Bruce Lee
Surnommé le petit dragon, Bruce Lee tourne dans des films cultes tels que Le frelon vert, La fureur de vaincre ou Opération dragon. Il enseigne le kung-fu et invente son propre art martial, le jeet kune. Il décède à 32 ans d’un œdème cérébral, et laisse un héritage important, ayant réussi à introduire les arts martiaux à Hollywood.
Maggie Cheung
Première Dauphine à l’élection de Miss Hong Kong en 1983, Maggie Cheung est une actrice hongkongaise connue à la fois en Chine et en Occident. Elle tourne avec Jackie Chan et dans plusieurs films de Wong Kar-wai comme In the mood for love en 2000.
Wong Kar-Wai
Réalisateur connu pour sa lenteur et sa tendance à réécrire des dialogues à la dernière minute, Wong Kar-wai est reconnu à l’international. Il a reçu des récompenses à Venise et à Cannes. Parmi sa filmographie, Happy Together, 2046 et My blueberry nights.
John Woo
Sa renommée à l’international décolle avec la réalisation de The Killer (1989). Woo réalise ensuite, dans les années 1990 et 2000, des films aux Etats-Unis où il travaille aujourd’hui : Chasse à l’homme avec Jean-Claude Van Damme, Broken Arrow avec John Travolta, Mission Impossible 2…
Leslie Cheung
Chanteur phare de la cantopop dans les années 1970, Leslie Cheung est également un acteur reconnu, l’un des rares à avoir tenu des rôles d’hommes gays ou travestis. Il est mort en 2003 à Hong Kong.
Stanley Ho
Entrepreneur dans le domaine du jeu de hasard, le multi-millionaire Stanley Ho posséda, pendant 40 ans, le monopole du jeu à Macao. Il est l’une des personnalités les plus riches d’Asie, et est propriétaire d’établissements de jeux, d’hôtels, et de centres commerciaux. Le roi du jeu a pris sa retraite en 2018, à 96 ans.
Nancy Kwan
Connue pour son rôle dans Le monde de Suzie Wong, Kwan a eu une carrière dans la production de publicités en Asie, et dans des séries télévisées. Elle est apparue dans plus de 50 films et a contribué à la visibilité des actrices asiatiques à Hollywood.
Chow Yun-fat
Il a joué dans Pirate des Caraïbes. Figurant parmi les acteurs les plus payés au monde, il est souvent cité pour son style de vie modeste : surnommé Brother Fat il a déclaré vouloir léguer toute sa fortune à des organisations caritatives à sa mort.
Tony Leung
Il a tourné dans près de 80 films, souvent en collaboration avec Wong Kar-Wai. On attend son 1er rôle à Hollywood dans un film de Marvel studios (adaptations des bandes-dessinées) : Shang-Chi et la Légende des dix anneaux, prévu pour 2021.
Lire : Le meilleur du cinéma français 2018, à Hong Kong : le French Cinepanorama Film Festival https://www.hebdovinchine.com/french-cinepanorama-film-festival-hong-kong/
Les 166 vignobles français achetés par les Chinois sont décrits : 154 Châteaux de Bordeaux, 10 vignobles en France, 2 Maisons de cognac.
Pourquoi ces vignobles sont-ils en vente ? Pourquoi les Chinois les achètent-ils ?
255 pages et 350 photos de Laurence Lemaire, préfacées par Alain Juppé et Alain Rousset.
La version numérique en PDF mise à jour au quotidien – 8€, et la version papier en librairie mise à jour tous les 3 mois, sont en vente sur ce blog et sur mon site www.levinlerougelachine.com