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a été déclenché trop tôt. Cela indique généralement que du code dans l’extension ou le thème s’exécute trop tôt. Les traductions doivent être chargées au moment de l’action init
ou plus tard. Veuillez lire Débogage dans WordPress (en) pour plus d’informations. (Ce message a été ajouté à la version 6.7.0.) in /home/hebdovinpf/hebvinch/wp-includes/functions.php on line 611428 02 20 – du 5 au 15 mars 2020, 200 cavistes indépendants et franchisés participeront à Révélations Malbec, animée par l’Union Interprofessionnelle du Vin de Cahors : « Nous allons démontrer la montée en gamme de l’AOC ». Cette 1ère édition concerne des cavistes de Nouvelle-Aquitaine et Occitanie, d’Auvergne-Rhône-Alpes et de Bretagne
L’ancien patron de Cartier, Alain-Dominique Perrin veut que son Château Lagrézette de Cahorss ne soit plus seulement de qualité, mais également rentable
A 75 ans passés, Alain-Dominique Perrin reste sélectif. « Il y a trois C dans ma vie : l’Ecole des Cadres, Cahors et les Campings. » L’École des Cadres l’a formé et il l’a relancée quand elle avait des difficultés. Les Campings, il en a piloté quatre avec succès, sur le concept « Venez camper avec votre trousse de toilette, on fournit le reste », qu’il a revendus depuis – c’était à Noirmoutier. Cahors, c’est le vin, il est propriétaire depuis 1980 de Château Lagrézette, un vignoble situé à Caillac dans le Lot.
Le quatrième C c’est Cartier. Il avait 39 ans. ADP est toujours coprésident du comité stratégique de Richemont, Maison mère de la marque de luxe. Il a créé la Fondation Cartier pour l’art contemporain, un bâtiment pionnier dans le mécénat, situé boulevard Raspail à Paris. Il fut l’exécuteur testamentaire de l’artiste César… entre autres.
«Je prendrai du recul au cimetière »
ADP a défendu son vin de Lagrézette et l’appellation Cahors. Jusqu’à l’année 2002, où, coprésident du syndicat des vignerons, il s’est vu refuser, par ses confrères, sa proposition d’opérer une hiérarchie entre les crus – les meilleurs sur les coteaux en haut, les moins bons au pied du Lot. Cette bataille perdue est derrière lui. « J’ai eu raison trop tôt car cette connerie a provoqué une descente aux enfers du vignoble et une chute des prix. »
Alors, il ne pense qu’à son vin, avec l’objectif d’en faire « le meilleur de la région ». Il a restauré son château Renaissance, le jardin autour, et agrandi patiemment le vignoble pour atteindre 90 hectares. Il a travaillé sa terre. Il collabore avec l’œnologue et consultant Michel Rolland depuis trente ans. Il a construit en 1992 puis rénové en 2011 un chai sur trois niveaux souterrains.
« A l’étranger, c’est le cépage qui compte. J’ai alors été le premier à mentionner en gros “malbec” sur l’étiquette, reléguant “Cahors” sur la contre étiquette. J’ai bien fait car le malbec n’a cessé de monter en renommée et en qualité. » Et puis il a augmenté les prix. « Le cahors se vendait à 6 balles la bouteille, et moi, en 1997, je créais la cuvée “Le Pigeonnier” que j’ai vendue 60 balles. On m’a traité de fou, on a dit que je me croyais chez Cartier ! Mais “Le Pigeonnier” vaut un Condrieu, et si on parle maintenant de Cahors chers, c’est grâce à moi. »
« Aujourd’hui, Lagrézette figure parmi les quatre meilleurs noms de la région et le plus connu à l’étranger, où je vends la moitié de mes bouteilles. »
« J’ai mis beaucoup d’argent, je me suis éclaté, je voulais le meilleur, et aujourd’hui Lagrézette figure parmi les quatre meilleurs noms de la région et le plus connu à l’étranger, où je vends la moitié de mes bouteilles. Et puis la critique britannique Jancis Robinson vient de noter 18 sur 20 une de nos cuvées. »
« Je n’ai jamais gagné un rond avec Lagrézette. Donc, maintenant, je veux un vin aussi bon mais avec moins de frais. C’est simple, je fais 5 millions de chiffre d’affaires et 120 000 euros de pertes par an. Ça suffit. J’ai une nièce qui est une terreur et qui va trouver 450 000 euros d’économies. Pour la première fois de notre histoire, on va gagner de l’argent à la fin 2019. »
La curiosité nommée Mon Vin est une cuvée de 1 500 bouteilles issue des meilleurs malbecs, que le patron ne soumet pas à la critique et qu’il ne commercialise pas. « Je la vends à mes potes. » A environ 150 euros la bouteille. A la tête du client. Du Perrin tout craché…
Il est clair qu’on a affaire au-dessus du panier avec ce très grand cahors de garde, 100 % malbec, issu d’une des plus belles parcelles de l’appellation. Il en impose par sa carrure et sa complexité : ses arômes racontent tout un monde de fruits rouges et de fleurs, et ses saveurs élégantes restent longtemps présentes en bouche. Inutile d’ouvrir une bouteille plus récente que ce millésime 2012, qui d’ailleurs peut encore vieillir bien plus longtemps. 200 €.
Lire l’article sur le Malbec argentin avec François Lurton et sur le Malbec de Cahors avec Alain-Dominique Perrin, sur https://www.hebdovinchine.com/malbec-argentine-cahors/
Les 170 vignobles français achetés par les Chinois sont décrits : 158 Châteaux de Bordeaux, 10 vignobles en France, 2 Maisons de cognac.
Pourquoi ces vignobles sont-ils en vente ? Pourquoi les Chinois les achètent-ils ?
255 pages et 350 photos de Laurence Lemaire, préfacées par Alain Juppé et Alain Rousset.
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